Sans titre

paysage d'une vue de lacs de montagnes et des montagnes et forêts qui les entourent

Je tire ce paysage de carte postale des souvenirs de vacances de l’année dernière. L’Engadine nous a fait rêver! Dépaysement total sur des sommets enneigés, face à des lacs bleus, verts et turquoises, dans des champs de fleurs sans fin. Air pur et bonheur profond. Incapacité à mettre ces photos ici, alors que je les aime tant! Peut-être sur la voie d’être réconciliée avec mon propre jugement… Un long chemin m’attend encore.Le chemin est-il toujours à la mesure de celui qui l’emprunte? Pourtant les peurs sont vives, à nouveau, tout à coup. Immense tristesse d’être parasitée par la peur alors que le départ se présente. Combien d’années déjà sans prendre un avion? Combien d’années sans voir la mer? Combien d’années à être restée enfermée ici à cause de la peur du là-bas, de la peur au-dedans et du dedans, de la peur de ce que je suis ou ne suis pas? Aujourd’hui tout est là. Tout remonte et est palpable. Renoncer? Essayer? Oser? Essayer de compter sur soi. Avoir confiance en l’autre. Accepter l’aide nécessaire et la joie qui pourrait potentiellement pointer ici ou là. Et ne jamais oublier de respirer l’air de la mer après tant d’années, regarder les couchers de soleil, caresser le sable et goûter au sel de l’eau.

« Die Entfernung ist unwichtig. Nur der erste Schritt ist schwierig. » Marquise du Deffand

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