Fonds d'archives suisses (sur les sujets historiques de la République helvétique et de la Médiation) sous forme de données liées.
via Archimag d'octobre 2017 (no 308), p. 28
Un cas très intéressant de construction d'un modèle RDF pour un fonds d'archive, en lieu et place de la norme EAD, pour mieux décrire le fonds lui-même, et mieux le parcourir. Quelques passages intéressants:
Ce qui est fascinant avec le fonds Marker c’est que quel que soit le carton qu’on ouvre, les éléments nous rappellent d’autres éléments croisés plus tôt. A tel point qu’on pourrait s’y perdre (c’est d’ailleurs ce qui se passe régulièrement). Le rapprochement, c’est le principe qui semble organiser le fonds. Marker a réuni des éléments disparates dans des boîtes à chaussures, des cartons, des pochettes, autour d’un sujet, d’une ressemblance. C’est toute la dynamique qu’on retrouve dans sa bibliothèque, par un simple procédé d’insertion physique, souvent à la page près, deux éléments distincts sont connectés, un sens nouveau né de l’association se dégage. La richesse de la bibliothèque repose sur sa fragilité, si on sépare le document inséré de son ouvrage on perd la valeur produite par le rapprochement.
Chris Marker s’est passionné pour l’informatique dès les origines. De ses créations informatiques on peut citer le programme conversationnel Dialector écrit en Basic Apple Soft en 1985, ou encore le CD-ROM Immemory (1997). Une opération de sauvegarde est actuellement lancée sur 553 disquettes 5.25 pouces liées au programme Dialector. Plus largement, les archives numériques représentent 15 Terra-octet de données numériques natives. Ce gigantisme, difficilement traitable manuellement, constitue pour la Cinémathèque une invitation à élaborer des pistes de réflexion, concernant ce fonds mais également ceux à venir.
Le RDF permet de construire un vaste réseau tentaculaire et décentralisé, à la différence par exemple de l’XML-EAD au fonctionnement arborescent. J’ai choisi le RDF pour son adéquation directe entre l’objet à décrire et le modèle proposé pour le représenter. Car le fonds entier (la bibliothèque avec lui) est parcouru d’associations complexes, multicritères, et un plan de classement hiérarchisé et arborescent, même établi sur mesure, parviendrait difficilement à en décrire la richesse.
A la différence d’un système arborescent, le RDF permet de déplacer le regard, de rebondir, il autorise chaque utilisateur à emprunter un chemin différent, en fonction de ses intérêts. Quand on regarde le fonds d’un peu plus près on a l’impression d’observer un immense réseau multidirectionnel, cet proximité directe entre l’objet à décrire et son modèle s’est révélée assez fascinante.
MONNIER, Camille et N’DIAYE, Nola, 2016. Élaboration d’un modèle appuyé sur le RDF dans le cadre de la réalisation d’une Bibliothèque virtuelle Chris Marker à la Cinémathèque française. Chroniques chartistes [en ligne]. 22 décembre 2016. [Consulté le 8 janvier 2017]. Disponible à l’adresse : https://chartes.hypotheses.org/1442
via : @Daymonin
Un bref historique et explication du Web sémantique, avec un point de vue différent de ce que j'ai l'habitude de lire.
Recense et classe les vocabulaires et ontologies par domaine. Offre une interface de recherche.
via : https://www.zotero.org/igor.m/items/itemKey/BVACJMWB/ p. 33 (43)
Une très bonne présentation sur la prolifération des modèles et soulève la question de leur interopérabilité. Offre une tentative de classification des modèles selon différents axes (plat ou avec entités, avec un objectif de bibliothèque ou de Web). Puis présente une partie du travail à la Bibliothèque nationale de Finlande.
Un réseau de bibliothèque allemand qui met ses données à disposition via un API. Il s'agit en fait de leur index ElasticSearch, et donc on peut interroger l'API avec la syntaxe d'ElasticSearch