Un ensemble de petites vidéos sur le langage inclusif, sur une base scientifique et militante.
La Conférence Intercantonale de l'Instruction Publique publie une brochure avec les 14 principes de l'orthographe rectifiée, désormais enseignée.
via https://blogs.letemps.ch/olivier-maradan/2021/06/18/une-salutaire-inversion-de-vue-sur-lorthographe/
Une conférence de Pascal Gygax passionnante sur le genre dans la langue française et les représentations que l'on se fait automatiquement lorsque nous sommes confrontés à un texte, en lien avec le genre.
Rappel des règles relativement simple, et surtout qui le plus souvent existent déjà.
Lire aussi : VIENNOT, Eliane, 2014. Non, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin ! petite histoire des résistances de la langue française. Donnemarie-Dontilly : Ed. IXe. ISBN 979-10-90062-20-7.
Un très bon article, clair et précis, sur les implications en terme d'accessibilité (a11y) des pratiques du langage épicène. À noter que l'utilisation conjointe des termes féminins et masculins était plus courante qu'on ne l'imagine avant la répression de la langue lors des 17 et 18e siècles.
via la veille d'@antoinetl
L'intérêt de ce petit guide, c'est notamment qu'il propose un peu d'histoire et rappelle qu'en français la domination du masculin n'a pas toujours été la règle, mais qu'elle s'est construite autour du 18e et 19e, notamment au cours de la Révolution française. Preuve que les choses ne sont pas immuables.
"Toutes et tous avaient dans un tel monde une place distincte également assignée par le langage . Et si les femmes perdirent, au cours des siècles, leur statut et leur légitimité sociale, il fallu plusieurs siècles et le triomphe de la monarchie absolue pour que le féminin devienne un simple appendice du masculin. Dès lors Claude Favre de Vaugelas pouvait écrire triomphalement, mais aussi le plus naturellement du monde: “Le genre masculin étant le plus noble, il doit prédominer chaque fois que le masculin et le féminin se trouvent ensemble.”"
Ce petit chapitre sur l'histoire vaut vraiment le détour, on y apprend que la construction de la domination du masculin date de la même époque que la minorisation politique et sociale des femmes. Il est temps de revenir vers le futur ! :)
Encore une petite citation : "Car les grammairien-ne-s et les linguistes affirment depuis des décennies la nécessité de féminiser afin de respecter le bon usage. En effet, utiliser un masculin pour désigner une femme est contraire à la logique comme à la grammaire."
Préparation d'une charte par le bureau de l'égalité de l'Université de Genève quant à l'utilisation du langage épicène (ressources).
Recommandations officielles de l'État de Vaud (Suisse) quand à la rédaction égalitaire (langage épicène)