Catégorie regroupant des ressources rassemblées pour le forum Faut-il en finir avec le libre. Il s'agit de textes proposant des pistes sur des critiques que l'on peut faire au mouvement des logiciels libres, sur leur échec à effectivement émanciper qui que ce soit.
En relisant ces textes, j'ai trouvé qu'il y avait une similarité avec :
ATELIER PAYSAN (éd.), 2021. Reprendre la terre aux machines : manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire. Paris : Éditions du Seuil. Anthropocène. ISBN 978-2-02-147817-4.
qui fait le constat que 50 ans de d'agriculture bio et de circuits courts n'a pas le moins du monde mis à mal l'agro-industrie et le capitalisme, et que c'est peut-être même l'inverse, que ça a permis au capitalisme de mieux perdurer et s'étendre.
Point de situation des propositions de gauche au début de l'année 2022, orienté France et voisins francophones. Passionnant !
Introduction, qui permet de comprendre comment on est arrivé là : https://www.revue-ballast.fr/que-faire/
Construire l'autonomie : https://www.revue-ballast.fr/que-faire-1-5-sylvaine-bulle-et-alessandro-stella-construire-lautonomie/
Affronter et déposséder le système, avec Révolution permanente : https://www.revue-ballast.fr/que-faire-2-5-anasse-kazib-et-laura-varlet-affronter-et-deposseder-le-systeme/
Mélenchon et son moment de bascule : https://www.revue-ballast.fr/que-faire-3-5-jean-luc-melenchon-il-y-a-bascule-cest-maintenant-que-ca-se-joue/
Lutter sur les lieux de travail, avec Réseau-Salariat : https://www.revue-ballast.fr/que-faire-4-5-reseau-salariat-lutter-sur-les-lieux-de-travail/
Démocratie directe, fédéralisme et autogestion avec UCL : https://www.revue-ballast.fr/que-faire-5-5-union-communiste-libertaire-democratie-directe-federalisme-et-autogestion/
Quelques informations sur les activités d'extrême-droite en Valais.
Un texte très pertinent sur l'alliance objective entre le pouvoir et les milieux qui sont en réaction contre les mesures sanitaires, et sur les raisons pour lesquelles les oppositions de gauche (qui souhaitent d'autres modes de production, d'autres régimes de la propriété…) n'ont nullement intérêt à s'associer à ces mouvements.
Des critiques des gouvernements et des systèmes actuels, il y en a de divers et certaines sont totalement incompatibles entre elles. C'est difficile de tolérer ce qui menace sa propre existence.
Description de cette méthode d'appropriation collective d'un livre. Déroutant (pour moi) et intriguant.
Lordon pense à la suite, et surtout à comment s'y orienter.
à suivre…
Déniché via @bayartb.
Encore une fois, les enjeux de sociétés sont des questions collectives, à résoudre collectivement. Article très bien écrit.
Un article qui mérite d'être signalé ici. Qui sème le néolibéralisme récolte l'extrême-droite. Jeter la gauche par la fenêtre, et c'est l'extrême-droite qui entre par la porte. Pour simplifier. Et l'importance du système médiatique, bien plus que FB ou Twitter est bien décortiqué.
Et ça termine par le constat que ce système, notre système, est condamné. On le savait, c'est confirmé.
« La gauche folle », c’est l’expression préférée de tous les éberlués de gauche passés à droite qui n’en reviennent pas qu’on puisse ne pas se rendre à la simple raison qui donne à choisir entre « la gauche libérale-martiale de Manuel Valls » (sic), « la gauche sociale-libérale d’Emmanuel Macron », et donc « la gauche de la gauche, de Benoît Hamon à Arnaud Montebourg ». Et qui s’efforcent sans cesse, repliés dans leur peau de chagrin, de ramener toujours plus près d’eux le commencement du domaine de la folie. Alors il faut le dire à Wievorka et à tous ses semblables, Olivennes, Joffrin, etc. : c’est vrai, nous sommes complètement fous. Et nous arrivons.
Chaque jour, en omettant de m'opposer aux politiques inhumaines de l'espace Schengen, je me rends complice de la mort de frères humains.
Quand Lordon parle du dernier film de François Ruffin. Un filme qui ne fait pas que montrer, qui fait également. Et pas qu'un peu.
Voir aussi : http://www.arretsurimages.net/emissions/2016-02-19/Merci-Patron-mes-inspirateurs-Michael-Moore-et-Lafesse-id8495
Et surtout, aller voir ce film, qui sort en France le 24 février.
Les ouvriers de Continental, de Fralib, de Florange, etc., sont probablement moins révulsés de la parade insolente des fortunés qu’ils ne sont dévastés par leurs existences mises à sac sous la loi d’airain de la valorisation financière du capital. Et de même ceux qui, dans l’emploi, souffrent en silence la tyrannie de la productivité, la mobilisation harassante au service de la rentabilité, la menace permanente — du plan social, de la délocalisation, de la réorganisation façon France Télécom —, la précarité qui ronge les sangs, la violence généralisée des rapports dans l’entreprise.
C’est parce que 1936 a préparé le terrain, parce que les élites libérales des années 1920-1930 ont été liquidées, parce que le patronat s’est couvert de honte dans la collaboration, parce que le Parti communiste français est à 25 % et parce que l’URSS tient les capitalistes en respect que le lendemain de la seconde guerre mondiale voit un impressionnant mouvement de synchronisation institutionnelle au terme duquel le rapport — de forces — capital/travail bascule en faveur (relative) du second terme : contrôle serré des capitaux, réduction à croupion de la Bourse, concurrence internationale hautement régulée, politique économique orientée vers la croissance et l’emploi, dévaluations régulières, voilà ce qui fait la croissance à 5 % et le capital ramené (de force) à un peu plus de décence.
Le site du film mentionné par le shaarlien précédent, avec les dates des projections-débats.
"Le modèle imposé par la logique économique, propre et asceptisé ne laisse aucun interstice, aucune place aux marges et met presque littéralement “au ban” de la société celles et ceux qui n’y sont pas privilégiéE. Les plus démuniEs en premier, les sans papiers et sans abris, les droguéEs et cas sociaux, puis viennent les chomeurs/euses, les apprentiEs, les étudiantEs et les artistes.
« Nous prenons la rue pour montrer notre détermination à ne pas laisser nos vies dépendre de la logique du fric et de la rentabilité. » "
J'aime bien l'activisme du Parti Pirate Suisse dans la défense de la vie privée en matière numérique, mais ce genre d'affirmation naïve, révélatrice d'une méconnaissance de l'histoire politique des deux derniers siècles est exactement ce qui m'éloigne de ce parti politique.
C'est pas comme si je pouvais me reconnaître dans un quelconque parti politique, non plus.